Et donc c'est à Facebook qu'on va confier le soin d'organiser le premier rapport de ces publics au numérique. Et donc ça ne choque personne. C'est juste un peu comme si on confiait à MacDo, dans les écoles maternelles, le soin d'organiser le premier rapport de nos enfants à la nutrition. La question de l'acculturation est essentielle. Laisser Facebook (ou un autre acteur privé) s'en emparer particulièrement pour des publics sans aucun bagage technique et critique sur ces enjeux, est juste une honte au moins équivalent à celle de l'accord passé avec Microsoft pour l'éducation nationale, ce qui n'est pas peu dire niveau honte absolue.
« La commodité est la force la plus sous-estimée et la moins comprise dans le monde aujourd’hui ». Certes, elle est ennuyeuse, mais elle est un puissant moteur des décisions humaines, bien plus que le désir ou que la récompense, estime le juriste américain Tim Wu (@superwuster), dans une remarquable tribune pour le New York Times. « Elle est pourtant la force la plus puissante qui façonne nos vies et nos économies ». La commodité semble prendre nos décisions pour nous, nous faisant souvent remiser nos véritables préférences au profit du facile voire du plus facile. La commodité transforme nos options et nos opinions.
Premièrement, cela signifie Facebook a tout intérêt à ce que les contenus des pages ne payant pas soient très peu consultés. Si vous avez une page Facebook et que vous ne payez pas, comme moi, vos contenus seront très peu diffusés, même chez ceux qui aiment votre page.
Facebook est un moteur de surveillance, accumulant beaucoup de données personnelles disponibles aussi pour l'État. Par égard pour votre vie privée et votre liberté, il est important de ne pas posséder de compte Facebook actif ; en refusant, vous bloquez le principal canal par lequel Facebook recueille des informations sur vous, et à travers vous sur vos parents et amis (il est également important d'éviter Whatsapp et Instagram, des filiales de Facebook). Si vous leur expliquez pourquoi vous insistez fermement pour communiquer avec eux par un autre système, vous renforcerez votre volonté de résister aux systèmes qui se servent de vous pour vous nuire et nuire aux autres.
C'est un brevet permettant de prédire le "groupe socio-économique" d'un utilisateur. C'est à dire sa classe sociale. Pourquoi ? Pour le bien de l'humanité et des peuples opprimés. Nan je déconne. Pour permettre aux "tierces-parties" (c'est à dire aux annonceurs) d'améliorer leur ciblage publicitaire.
Les auteurs de violences faites aux femmes en ligne bénéficient d’une « très grande impunité » sur Facebook, Twitter et YouTube. C’est la conclusion d’un rapport publié le 7 février par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE).
Dans un autre sondage, quand Facebook était listé avec d’autres entreprises du numérique, un tiers des américains a identifié Facebook comme ayant un impact négatif sur la société. C’est quatre fois plus que pour Google.
Tout d'abord, aux États-Unis, Facebook a utilisé le numéro de téléphone que vous pouvez fournir pour sécuriser votre connexion pour vous spammer par SMS. Et si vous répondez, Facebook publie vos réponses sur votre page. Ensuite, depuis quelque temps, Facebook vous propose — pour être plus en sécurité — d’utiliser gratuitement un service de VPN. Seulement voilà, Facebook est propriétaire de ce service et en profite pour pomper encore plus de données, comme par exemple le temps que vous passez chez les services concurrents.
Or comme mes liens et ma documentation sont irrécupérables par le système backup de Facebook comme je l'ai expliqué à ton collège Yann LeCun* *, je suis obligé de constater que Facebook me les a volés.
Un ingénieur de Facebook a ainsi révélé, en 2014, qu'il leur est possible de détecter que deux smartphones sont au même endroit en même temps. Mais il y a encore plus intrusif : en comparant les données de chaque téléphone disponible, le réseau social est capable de déterminer si les personnes se font face ou marchent ensemble. Avec cette fonctionnalité, comme le remarque le site américain Gizmodo, le réseau social est donc capable de vous suggérer des individus en fonction de vos interactions. En clair, si vous leur avez parlé, le réseau social peut a priori le deviner
"C'est une boucle d'approbation sociale ... exactement le genre de chose qu'un hacker comme moi pourrait trouver, parce que vous exploitez une vulnérabilité dans la psychologie humaine."
« Je peux contrôler ce que font mes enfants, et ils ne sont pas autorisés à utiliser cette merde ! » C’est un discours sévère qu’a tenu, en novembre, un ancien cadre de Facebook à l’encontre des réseaux sociaux en général, et de l’entreprise de Mark Zuckerberg en particulier.
Sous pression depuis l’élection présidentielle de 2016, Facebook et Twitter pourchassent les publicités achetées par des comptes associés au Kremlin, tandis que Google s’emploie à renvoyer dans les profondeurs du classement les résultats trop proches des vues de Moscou.
Mais comment séparer automatiquement le bon grain de l’ivraie ?
Le gouvernement américain a un accès direct aux données personnelles des utilisateurs de neuf des plus grandes entreprises du web, dont Microsoft, Google, Facebook ou encore Apple. Il y a pire (pour nous): les services secrets ne surveillent pas les Américains... mais tous les autres.
Cliquez, vous êtes surveillés! Facebook a publié mardi son tout premier rapport international des demandes gouvernementales. Ce dernier révèle les pays ayant demandé au réseau social des informations sur certains utilisateurs dans le cadre d'enquêtes officielles, entre le 1er janvier et le 30 juin 2013. Ce sont en tout 71 gouvernements qui ont fait plus de 25.000 demandes de ce genre auprès de Facebook.