Officiellement utilisé dans les uniques objectifs de lutte antiterroriste et contre les grands criminels, le logiciel a pourtant servi à hacker des opposants à des gouvernements, des défenseurs des droits ou encore des journalistes. Il aurait notamment servi à pister Jamal Khashoggi, un journaliste du Washington Post assassiné en octobre 2018 sur ordre du prince saoudien, d’après le renseignement américain.
La cyberviolence conjugale ne s’arrête plus à la lecture des SMS ou emails du ou de la conjointe. Certaines personnes utilisent désormais des nouvelles technologies inattendues pour surveiller la victime ou exercer sur elle un contrôle. En quelques clics, les conjoints oppressants sont capables de suivre les déplacements de la victime, recevoir ses messages sur leur téléphone ou même vérifier quelle pourrait être la vie sexuelle de leur partenaire grâce à une application de règles.
Vous ne pouvez pas être certain que ce que vous faites aujourd’hui ne sera pas interdit demain. Vous avez raison en un sens, vous n’avez rien à cacher aujourd’hui, mais vous ne pouvez pas savoir ce qu’il en sera demain. Sinon, soyez bien sûrs que les juifs d’Allemagne en 1936 se seraient bien gardés d’aller se déclarer (la répression est arrivée ensuite). L’histoire est là pour nous rappeler que le pire peut effectivement se produire.
Un ingénieur de Facebook a ainsi révélé, en 2014, qu'il leur est possible de détecter que deux smartphones sont au même endroit en même temps. Mais il y a encore plus intrusif : en comparant les données de chaque téléphone disponible, le réseau social est capable de déterminer si les personnes se font face ou marchent ensemble. Avec cette fonctionnalité, comme le remarque le site américain Gizmodo, le réseau social est donc capable de vous suggérer des individus en fonction de vos interactions. En clair, si vous leur avez parlé, le réseau social peut a priori le deviner