Facebook et licenciement : les statuts qui les ont fait virer
Le statut est explicite : « après 2 semaines et 3 jours de vacances, ça va être dur très dur ». Problème : cet employé d’une entreprise de jardinage est censé rentrer d’un arrêt maladie ! Dans sa lettre de licenciement, son patron a expliqué s’être penché sur son compte Facebook et y avoir trouvé des choses « intéressantes ». Son avocat a eu beau objecter que le profil appartenait à un couple - d’où l’impossibilité d’identifier l’auteur des propos -, le licenciement a été confirmé.
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Facebook est désormais au cœur des palais de justice en matière de relations de travail. J’ai vu passer des affaires où, sur la base de photos ou de statuts, on a reproché à des salariés d’être en vacances ou de travailler ailleurs pendant un arrêt maladie. Certains cadres qui revendiquaient des paiements d’heures supplémentaires ont été confondus grâce à la géolocalisation des statuts. Et certains commentaires, perçus comme de la diffamation envers l’employeur, peuvent même donner lieu à des amendes. Un statut Facebook à lui seul est rarement invoqué pour justifier un licenciement et ne ressort pas forcément dans la décision de justice finale. Mais l’usage de Facebook ou ce qu’il s’y dit est mentionné dans quasiment un dossier sur deux !
Sat Mar 10 09:46:02 2018 - permalink -
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https://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/droit-du-travail/detail/article/facebook-les-statuts-qui-les-ont-fait-virer-ou-pas.html