Le quotidien Libération daté des 12 et 13 octobre 1991 consacre un dossier de 8 pages à la publication de La bataille de Paris, 17 octobre 1961 de Jean-Luc Einaudi (1). Un long et terrible article de Sorj Chalandon raconte, à partir du livre d’Einaudi, le 17 octobre 1961 à la façon d’un reportage.
C’est dans les disques, les zines et la presse anar et antifasciste qu’on a trouvé de quoi alimenter nos caboches punko-juvéniles en rébellion contre les injustices et dépasser le stade du « trop cool le look punk »qui ne dure que quelques années d’insouciances.
1988, le groupe change de nom ; la formation a évolué, prenant une tournure plus engagée. Le nom de Kochise est choisi, certains étant alors investis dans la solidarité avec les Indiens d’Amérique, en relation notamment avec la revue Nitassinan, et en hommage à Cochise, Apache Chiricahua, symbole de la lutte contre la colonisation, aux États-Unis.
Cet article a été écrit à l’occasion de la quatrième journée d’étude organisée le 23 janvier 2016 au FGO Barbara à Paris dans le cadre du PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France 1976-2016). Le PIND est un projet de recherche soutenu par le CESR (Université François-Rabelais/CNRS/MCC) et THALIM (CNRS/ENS/Université Paris 3). Cette 4è conférence cherchait à « interroger l’histoire du punk au prisme des histoires de musiciens et de groupes »
Pourtant, il fut une époque pas si lointaine où de nombreux programmeurs étaient en réalité des programmeuses. Ainsi, on estime que, dans les années 1950, les femmes représentaient entre 30 et 50 % des effectifs. Et en 1986, 37 % des étudiants en sciences de l’informatique étaient de sexe féminin. Les femmes ont ainsi joué un rôle prépondérant dans l’histoire du logiciel, rôle qui demeure injustement méconnu. Florilège de ces programmeuses qui ont façonné le visage de l’informatique moderne.