Apologie du terrorisme: les familles d’Albertville disent leur stupéfaction - Page 2 | Mediapart
Et lui, qu’a-t-il donc dit à son professeur ? Il ne sait plus le détail, sauf qu’ils étaient cinq élèves à beaucoup parler, à rigoler parfois, que le professeur expliquait, qu’il posait des questions, du genre : « Si je vous montre des caricatures, je vais être égorgé ?», et que lui comme d’autres ont répondu que ces dessins, « c’est pas bien » et que « oui, il allait être tué mais pas par [eux], parce qu’[ils] [l’]aim[ent] bien ». Et puis d’autres mots, peut-être, il ne se souvient pas, et qu’ils étaient plusieurs : « Pourquoi le cinquième qui parlait dans la classe, il a pas été arrêté ? »
Des enfants de 10 ans à l’école primaire, en confiance, avec le maître qu’ils connaissent depuis trois ans. « Moi, dit la mère de Shoaib, je ne comprends pas pourquoi on pose des questions comme cela à des enfants, pourquoi on les fait parler d’horreurs, pourquoi on m’appelle pas s’il dit des bêtises ? »
Mon Nov 9 21:35:34 2020 - permalink -
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