Sexe, race et colonies, somme écrite par un groupe d’historiens spécialistes du champ colonial et illustrée de 1200 photos et images à connotation sexuelle et faisant la part belle au corps de la femme « indigène » dévêtue, a suscité dès sa parution une vive polémique. Quand pour certains cette entreprise devrait servir à éveiller les consciences sur les crimes coloniaux, pour d’autres, comme Leila Alaouf, il ne fait que reproduire les assignations raciales coloniales.