La persistance de discours antiféministes et masculinistes prouverait en creux la force de frappe du mouvement féministe. Ils seraient une forme de backlash [1], de retour de bâton, face aux victoires émancipatrices. Las, les choses sont plus complexes et plus graves que cela. En France, au Canada et ailleurs, ça fait belle lurette que des antiféminismes et masculinismes de tout bord politique cherchent à dresser des barrages aux combats féministes. Ils sont l’expression politique du sexisme et de la misogynie ordinaires. Radioscopie.