Comme il est régulièrement pris à partie par ce youtubeur à l’influence considérable (ce qui tient déjà du harcèlement), et ce depuis des années, Carlos Maza a déjà été victime de plusieurs campagnes de harcèlement ciblé, en recevant des centaines de textos sur son portable, mais aussi des messages de haine sur Twitter ou Facebook. Chaque vidéo qu’il publie pour Vox est noyée sous les commentaires homophobes, les critiques négatives gratuites, et remplie de « pouces rouges » par les fans de Steven Crowder. Carlos Maza a beau avoir signalé pendant des mois les vidéos, la plateforme est restée muette.
Sa conclusion ? Une profonde inquiétude, alors que plusieurs chercheurs ont déjà mis en évidence les effets pervers des algorithmes de recommandation de la plateforme, qui augmentent l'exposition de l’internaute à des contenus de plus en plus radicaux.
Amélie Coispel, présidente de l’association Les Internettes, qui soutient la création féminine sur YouTube, ne mâche pas ses mots : « Pour un téton, pour le mot vagin, pour avoir parlé de viol, ou même de féminisme, pour tout ce qui a trait aux femmes ou au droit des femmes, des créatrices sont démonétisées sur des vidéos. »