Commençons par de simples chiffres. En 2004, aux beaux jours des usines de voitures tricolores, l’industrie automobile française générait un excédent commercial de 12 milliards d’euros pour le pays. En 2018, ce solde positif s’était transformé en déficit commercial de… 12 milliards. Ainsi, en une quinzaine d’années, l’un des secteurs champions du commerce extérieur a fait perdre 24 milliards d’euros de valeur exportée à l’industrie française.
Les images de l’anniversaire «royal» de l’ex-PDG du groupe Renault-Nissan au château de Versailles sont un aveu stupéfiant que rien, au fond, n’a changé.