Spécialiste des sociétés traditionnelles pyrénéennes, la chercheuse Isaure Gratacos estime que la femme y a bénéficié, pendant des siècles, d’un « statut exceptionnel en Europe ». Si une aînée épousait un cadet, c’est ce dernier qui prenait le nom de la « maison » de sa partenaire. Quant au dogme de la virginité prénuptiale, il n’existait pas. Entretien.