Des visites « domiciliaires administratives », voilà le terme exact pour désigner cette opération, autorisée par un juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Paris. Il ne s’agit pas d’une enquête judiciaire à proprement parler, mais d’une prérogative administrative que le JLD peut accorder aux services spécialisés de la préfecture. « C’est une opération purement administrative », confirme une source proche de l’enquête. Elle visait cinq personnes soupçonnées d'appartenir à « la mouvance de l'ultradroite » - quatre dans le Haut-Rhin et une dans le Bas-Rhin, où les opérations se sont concentrées dans le secteur de Sélestat, a-t-on appris de source policière.
Histoire d’une notion. A la faveur de l’élection présidentielle, puis de la campagne des législatives, une expression a fait son retour dans le discours médiatique et politique : « droite nationale ». Cette étiquette rassemble les partis situés à la droite des Républicains, soit le Rassemblement national et Reconquête !. Elle n’a cependant rien de nouveau. Employée en lieu et place d’« extrême droite », étiquette clairement péjorative, elle semble euphémiser l’intolérance et le repli prônés par ces formations politiques. Mais l’histoire de cette notion est un peu plus complexe.
11/09/ 37 : "la Cagoule" commet deux attentats contre la confédération générale du patronat français et l'Union des industries et métiers de la métallurgie. 2 policiers tués 5/07/ 41: d'anciens cagoulards assassinent l'ancien ministre de l’Intérieur Marx Dormoy