Il y a les erreurs induites par la complexité des situations, mais aussi par la complexité du système de prestations sociales, et les erreurs de l’administration. Les prestations à destination des plus pauvres sont à la fois les plus complexes à obtenir, et celles qui sont les plus inquisitoriales, avec des questions sur la situation scolaire des enfants, etc. Il y a donc davantage d’erreurs, mais cela n’équivaut en rien au fait que ces allocataires auraient plus que d’autres l’intention de frauder.
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Il serait en théorie très facile de configurer l’algorithme pour en faire un outil de lutte contre le non-recours. Pour rappel, les chiffres sont sans commune mesure : la fraude au RSA représente 0,3 % des cas, le non-recours à cette prestation est de 30 %.