«Ils resteront armés, il n’y a pas de problème.» Ainsi le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a-t-il évacué dimanche la question du port d’arme hors service par les policiers, après qu’un fonctionnaire a tué trois personnes à Sarcelles (Val-d’Oise) samedi soir, avant de se suicider. «C’était quelqu’un qui allait se séparer de son épouse. Il ne l’a pas supporté. C’est quelqu’un qui, à un moment donné, déraille totalement. Comme il est armé, il peut tirer. C’est le drame de la police», a développé le ministre sur France Info et France Inter.
"J'ai entendu crier, je suis partie dans ma voiture, j'ai mis trois minutes à venir de Bischwiller. Les gendarmes de Bischwiller, qu'on a appelés avant de partir, ont mis une demi-heure à arriver",
« Nous mettons près de trois minutes à coller nos affiches et les forces de l'ordre réussissent à intervenir dans ce temps record, fulmine Camille Lextray, une jeune membre du collectif. Pourquoi ne se déplacent-elles pas si vite quand des femmes en danger les appellent à l'aide ? »