Depuis la consommation de minéraux jusqu’à la production de déchets électroniques, et sans compter les coûts géopolitiques ou psychologiques (dégradation de l’attention, moindre tolérance à l’ennui, fuite des contacts directs…), la démesure « techno » est extrêmement coûteuse d’un point de vue écologique. Les analyses de l’ADEME en fournissent maints exemples concrets : alors qu’en une heure, on compte 180 millions de recherches Google dans le monde, une recherche sur Google utilise autant d’énergie qu’une ampoule basse consommation pendant une heure2.