La numéro un de la CGT, Sophie Binet, dénonce que des militants de son syndicat soient poursuivis après leur mobilisation contre la réforme des retraites, dans un courrier adressé mardi à la première ministre. La convocation d'une cadre et membre du bureau confédéral de la CGT, Myriam Lebkiri, vendredi à la gendarmerie de Pontoise (Val d'Oise) s'inscrit dans un «contexte de répression anti syndicale inédit depuis l'après-guerre», affirme Sophie Binet dans cette lettre à Élisabeth Borne, dont l'AFP a obtenu copie.