Au lendemain des élections européennes des 25 et 26 mai, on découvre que Facebook continue de faire tout ce qui lui plaît sur le continent, et ce en dépit des discours politiques sur la « mise au pas » des géants technologiques de la Silicon Valley. Lors de la campagne, les électeurs ont été assaillis par la désinformation sur Facebook et sur d’autres vecteurs de l’empire du géant des médias, comme Instagram et WhatsApp.
Dans son rapport « Far Right Networks of Deception » publié le 22 mai, le mouvement citoyen mondial Avaaz constate que Facebook a encore permis aux groupes d’extrême droite et anti-européens de diffuser des informations fausses ou délibérément trompeuses sur la plate-forme. Des fact-checkers indépendants ont examiné des milliers de pages publiques, de groupes et de sites web identifiés comme diffusant de la désinformation, du contenu haineux ou incitant à la violence, révélant ainsi l’utilisation systématique de faux comptes.